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L'or

L'or

D'où provient l'or de votre alliance de mariage ?

 

 

 

L’or, du latin aurum, évoque à chacun l’aurore et la couleur du soleil levant. Métal considéré comme sacré et divin, il a été de tout temps pour les hommes un éblouissement, dès qu’ils en découvrirent les pépites scintillantes dans les eaux des rivières, ou sous la gangue du minerai. La découverte des premières pépites d’or remonte bien avant celle du bronze. Très tôt, il fut considéré comme une valeur symbolique. Sa couleur jaune ainsi que sa brillance en firent le métal par excellence pour les parures. L’homme a pu lui donner de nombreuses formes et l’apprivoisa en donnant libre cours à son imagination.

En l’an 3 000 avant Jésus-Christ, les Égyptiens exploitaient déjà l’or du Nil pour s’en parer et honorer leurs dieux, en particulier Râ, dieu du soleil. Le masque de Toutankhamon est un bon exemple de la science et du savoir-faire des ouvriers égyptiens. De leur côté, les Grecs et les Romains durant l‘antiquité prenaient plaisir à se couvrir d’or mais utilisaient aussi le précieux métal comme monnaie d’échange. L’or fut aussi utilisé comme tel en extrême orient. A l’autre bout du globe, les Incas et les Aztèques, au Mexique, se mirent à couvrir d’or leurs dieux et leurs pyramides.

Avec la révolution industrielle, l’or devint officiellement la garantie des états pour la monnaie, même si ce système fut abandonné lors des accords de Bretton Woods. C’est dans les pays les plus ensoleillés de la planète, que l’engouement pour le bijou est le plus prononcé ; là, où les femmes peuvent exhiber leur peau bronzée, leurs bras dénudés, l’or règne en maître.

L’or comme le diamant est éternel. Quel autre métal a fait plus rêver l’humanité ? Inaltérable à l’air et à l’eau, associé au soleil, et employé pour les parures depuis la nuit des temps dans toutes les civilisations, l’or, métal précieux par excellence, conserve intact, aujourd’hui encore, son pouvoir d’attraction et de fascination et est largement utilisé pour réaliser les alliances de mariage.

Selon la loi française définissant les conditions d’attribution des définitions, le platine et l’argent ont seul droit, avec l’or, à l’appellation de métaux précieux. Il est intéressant de remarquer que ces trois métaux ont des propriétés relativement proches.

On trouve de l’or dans toutes les parties du monde, parfois en infimes proportions, même si l’Afrique du Sud et le Canada sont les principaux pays producteurs à l’échelle mondiale. Il se présente en grains plus ou moins gros dans les filons aurifères de roches comme, par exemple, le quartz, ou bien en poudre ou en paillettes dans les dépôts alluvionnaires de roches contenant de l’or, qui constituent le lit de rivières.

 

 

Extraction de l’or


Le travail d’extraction d’une mine d’or reste encore une aventure. En forant le sol, les ouvriers n’ont jamais la certitude de trouver un véritable filon. Une fois le repérage effectué à partir d’informations géologiques fournies par les satellites. Ensuite, quelques forages sont effectués pour permettre d’analyser le sol et de vérifier la présence d’un gisement en testant des échantillons.

 

 

Les mines d’or


Il existe plusieurs types de mines d’or en fonction de la profondeur du minerai, les mines à ciel ouvert et les mines formées de galeries. Les mines à ciel ouvert se trouvent principalement en Amérique du Nord et du Sud, en Australie et en Asie Australe. En Afrique du sud, au Canada et dans les pays de l’est, le minerai se trouve en profondeur, et là, il est nécessaire de forer parfois jusqu’à 2 000 mètres en dessous du niveau de la mer. Dans les galeries, la chaleur peut parfois atteindre jusqu’à 60° C. Les trous effectués par des perceuses sont par la suite chargés d’explosifs. Suite à l’explosion, la roche fracturée est ensuite évacuée et la galerie est étayée afin de garantir un maximum de sécurité. Il faut en moyenne traiter 3 tonnes et demie de minerai pour obtenir une once d’or, c'est-à-dire 31 grammes.

L’or n’est pas visible, il faut broyer le minerai qui prend l’aspect d’une boue, que l’on traite chimiquement pour en extraire l’or. Le métal est séparé par précipitation avec de la poudre de zinc ou par un traitement au charbon actif, puis coulé en barres.

 

 

L’or en barre


Les barres pesant 30 kg abritant un pourcentage de 88% d’or sont par la suite envoyées à la raffinerie pour devenir des lingots nobles. La barre internationale a un poids de 12.5 kg avec un pourcentage de 99.5 % d’or fin pour l’or monétaire et de 1 kg avec un pourcentage de 99.99 % d’or fin pour la bijouterie.

 

 

Evolution prix de l'or


C’est à Londres que se joue le prix de l’or avec le rituel quotidien du « fixing ». C’est à ce moment précis que l’or est fixé une valeur en fonction de la loi de l’offre et la demande. Il faut savoir que la production ne varie pratiquement pas et que les banques centrales possèdent environ 30 000 tonnes d’or dans leurs coffres.

 

 

L’or devient bijou


L’or entre chez les fabricants ou les spécialistes sous forme de lingots puis les alliages sont fondus et déformés jusqu’à obtenir un produit fini.

Pour devenir un une alliance de mariage, différentes épreuves attendent le précieux métal. Quelle que soit la nature du métal choisi, la fabrication repose sur un ensemble de techniques traditionnelles :

  • fonte
  • déformation métallurgique
  • estampage
  • polissage
  • sertissage


La déformation par forgeage, martelage, laminage ou étirage s’effectue à l’aide d’outils et de machines par frappe directe ou forte contrainte du précieux matériau. Ceci permet au lingot de s’aplatir, s’amincir, et ainsi devenir corps de bagues par exemple. La réalisation d’une bague peut prendre de deux jours jusqu’a un mois. Le sertissage des pierres entre en jeu juste avant le polissage qui est l’étape finale de la fabrication du bijou. Le choix des pierres est souvent réalisé en fonction de la couleur dominante de l’or.

 

 

Bagues couleurs orPourquoi différentes couleurs d’or ?


Jaune, gris, blanc, roses et parfois rouge, vert, bleu, ou noir, l’or peut prendre différentes couleurs.

Cette couleur est due aux autres métaux avec lesquels il va être mélangé ou à des traitements particuliers. En effet, l’or est un métal ductile et très malléable. Un bijou fabriqué en or pur (24 carats) se déformerait très facilement. Pour lui donner plus de fermeté, l’or est donc allié à de l’argent, du cuivre, du Zinc, ou du palladium, ce qui assurera au bijou une plus grande pérennité.

L’or jaune 750 millième (18 carats) est le plus répandu en France. Il contient, outre 750 millièmes d’or fin, 125 millièmes d’argent fin et 125 millième de cuivre. Pour obtenir de l’or blanc ou gris, on remplace l’argent fin par du nickel ou du palladium et l’on réduit le taux de cuivre. Dans la composition de l’or rose ou rouge, on mélange 750 millièmes d’or fin à de l’argent (environ 50 millièmes) et à du cuivre (environ 200 millièmes).

 

 

Les différentes manières de travailler l’or

 


En bijouterie, différentes méthodes de traitement de l’or sont utilisées pour la création et la fabrication des bijoux en fonction du résultat recherché.

 

Technique de la fonte à cire perdue


Cette technique ancestrale est de nos jours toujours pratiquée. Dans un premier temps, le bijou est dessiné par les personnes en charge du design. Puis créateurs et maquettistes fabriquent conjointement à partir de ce dessin, un prototype du bijou en métal. Grâce à ce prototype, on réalise un moule en caoutchouc permettant d’y injecter de la cire qui prendra ainsi la forme du bijou souhaité. Une fois la cire durcie, celle-ci est placée dans un cylindre dans lequel on coulera du plâtre avant de le mettre au four. La cire fond, tandis que la forme du bijou conserve l’emplacement creux dans lequel sera ensuite coulé l’or en fusion à 1 000°C. A la sortie du four, le bijou est brut de fonte mais possède déjà la plastique du bijou terminé. Plusieurs autres traitements de finition se devront d’être appliqués afin d’obtenir le véritable rendu luxueux.
 

L’électroformage


Depuis quelques années, on trouve sur le marché des bijoux légers mais au volume généreux. Ce sont, pour la plupart des bijoux en or électroformés : une épaisse couche d’alliage d’or 750 millièmes est déposée par électrolyse sur un support conducteur qui est ensuite totalement éliminé de façon à obtenir des bijoux en or creux avec un titre de garanti. Ce procédé d’électroformage permet de réaliser des pièces assez volumineuses et de forme complexe, particulièrement appréciée par celles qui veulent porter des boucles d’oreilles légères et volumineuses à la fois.

 

Le placage de l’or


La technique du placage de l’or consiste à déposer une mince couche d’or sur un métal non précieux. La technique du plaqué or a été rendue possible par la découverte de l’électricité et de ses applications au cours du XIXe siècle. Les pièces à plaquer sont plongées dans un bain contenant des sels d’or. Par l’intermédiaire d’un courant électrique, les ions d’or viennent se déposer uniformément sur les bijoux, les couvrant entièrement d’une couche de métal précieux. Les reliefs, les courbes et ainsi que les pointes sont ainsi parfaitement recouverts d’or.

Les textes de loi français, plus exigeants que les règles européennes, fixent les conditions de l’appellation légale « plaqué or » en imposant 4 conditions :
 
  • Un titre minimum pour le métal précieux : 500 millièmes au moins
  • Une couche continue et résistante
  • Une épaisseur minimale de la couche de métal précieux : 3 microns pour les ouvrages de bijouterie et 5 microns pour l’horlogerie.
  • L’apposition d’un poinçon spécifique de fabrication : poinçon carré avec symbole ou initiales du fabricant pour les ouvrages de fabrication nationale ou communautaire, ou poinçon carré dont un des côtés est un arc de cercle pour les ouvrages en provenance d’autres pays.
 

Le titre de l’or


L’or transformé en bijou reçoit le poinçon de responsabilité. Ceci correspond à la signature du fabricant ou de l’importateur et le poinçon de garantie qui certifie son titre, c'est-à-dire, la teneur en or des bijoux.

Elle est exprimée en millièmes ou carats :
  • 999 millièmes (24 carats)
  • 750 millièmes (18 carats)
  • 585 millièmes (14 carats)
  • 375 millièmes (9 carats)

En France et dans tous les pays latins, le plus demandé est l’or 750 millièmes, tandis que les bijoux de titre inférieur sont plus prisés en Europe du Nord et dans les pays anglo-saxons.

 

Les poinçons de l’Or


Les poinçons en or permettent à chacun d’identifier la qualité de l’or utilisé pour confectionner un bijou.

 

poinçons or aigle trefle hippocampe coquille st jacques

Les principaux poinçons sont :

  • L’hippocampe pour l’or 24 carats

  • La tête d’aigle pour l’or 18 carats

  • La coquille Saint-Jacques pour l’or 14 carats

  • Le trèfle pour l’or 9 carats

 

 

 

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